Comment mon client Matthieu a réussi la migration de son site sans perdre son trafic organique.
#3 Un plan d’action et des astuces essentielles pour sécuriser votre SEO lors d’une migration.
Bienvenue dans La Locomotive, la newsletter qui vous accompagne chaque semaine pour dépasser vos objectifs de croissance. (Précédemment appelée "Les stratégies SEO" — un nouveau nom pour refléter une vision plus large et tournée vers l’action.)
Au programme de cette édition :
Le processus de migration à suivre (partie technique) :
Le suivi de la migration :
Les résultats de la migration :
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C’est parti, je vous explique tout.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons un instant pour poser le contexte.
Mon client m’a sollicité pour réaliser une migration de site web.
Il existe plusieurs types de migration, mais la plus courante consiste à déplacer un site internet vers un autre nom de domaine :
👉 sitea.com
vers
👉 siteb.com
C’est précisément cette opération que j’ai menée pour lui.
Suite au rachat de son entreprise par un grand groupe, il a dû changer le nom de sa marque et, par conséquent, son nom de domaine.
Bien que le site reste identique (même structure, même contenu), cette migration nécessite une attention méticuleuse pour éviter des pertes majeures en termes de référencement naturel.
Pourquoi ?
Parce qu’une migration mal gérée peut entraîner une chute brutale du trafic organique et des positions SEO.
Il est donc essentiel de suivre un plan précis pour assurer une transition sans heurts.
Le processus de migration à suivre
Sauvegarder le site A avant la migration
La première étape d’une migration est essentielle :
👉 Effectuer une sauvegarde complète du site existant.
Ma méthode :
👉 Je duplique le site A et le transfère sur l’hébergement du site B.
Dans ce cas précis, mon client utilisait WordPress.
Pour cela, j’ai simplement téléchargé un plugin dédié à la sauvegarde et à la migration. Il existe de nombreux outils pour ce type de tâche, mais j’ai choisi WPvivid Backup & Migration, qui permet de réaliser cette opération facilement.
Une fois la sauvegarde effectuée, je l’ai téléchargée avant de passer à l’étape suivante.
Rappel important : l’audit du site A
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé un audit approfondi du site A pour identifier les axes d’amélioration.
Bien que je n’aie pas touché à l’architecture du site, j’ai constaté plusieurs problèmes, notamment :
👉 De nombreux liens internes obsolètes,
👉 Des redirections vers des migrations encore plus anciennes, dilapidant ainsi la notoriété du site.
Sans intervenir directement sur le site A, j’ai soigneusement noté toutes ces observations dans un rapport d’audit.
Cela m’a permis de :
👉 Anticiper les ajustements nécessaires pour le site B,
👉 Éviter toute surprise lors de la migration.
Lister toutes les URL du site A
Une migration de site repose avant tout sur une arborescence cohérente et sur un duplicata exact du contenu d’un domaine vers un autre.
Mais, plus précisément, c’est une question d’URL.
Pour cela, j’ai listé toutes les URL du site A à l’aide de deux outils essentiels :
👉 Le sitemap du site,
👉 Screaming Frog, pour analyser en détail la structure.
Sur chaque URL, j’ai analysé :
👉 Le pourcentage de trafic organique généré,
👉 L’importance de l’URL dans la structure globale du site.
Cela m’a permis de prioriser les URL stratégiques et d’identifier celles qui nécessitaient une attention particulière.
Au cours de cette analyse, j’ai découvert que :
Une majorité des URL du site A n’étaient pas indexées sur Google.
Sur plus de 1 000 URL, moins de 300 étaient réellement indexées.
Ce problème a été évoqué lors de l’audit.
Mais alors pourquoi c’est important ?
Une indexation aussi faible représente une perte énorme en termes de visibilité et de trafic organique.
Créer l’environnement du site B et importer la sauvegarde
Je n'avais désormais plus aucune mauvaise surprise à craindre.
J’ai donc installé un WordPress vierge sur le site B, prêt à accueillir le contenu.
Ensuite, j’ai importé la sauvegarde complète du site A sur le site B.
Protéger le site B avec un mot de passe ou un no-index
Immédiatement après, j’ai sécurisé le site B en le plaçant sous mot de passe et en activant une mention "no index".
Pourquoi cette étape est essentielle ?
Cela permet d’éviter que Google n’indexe prématurément le site B, ce qui pourrait entraîner une problématique de contenu dupliqué entre le site A et le site B, nuisible pour le SEO.
Une fois le site B neutralisé pour éviter tout impact sur le site A,
j’ai pris le temps de corriger les erreurs détectées sur le nouveau site B, notamment :
👉 Liens internes invalides (erreurs 404),
👉 Balises canoniques pointant vers des sites extérieurs,
👉 Erreurs dans l’écriture des liens (http au lieu de https),
👉 Et bien d’autres détails techniques.
Ces corrections étaient essentielles pour garantir que le site B soit parfaitement optimisé avant d’être mis en ligne.
<meta name="robots" content="noindex">
Vérifier la correspondance entre les URL du site A et du site B
Avec Screaming Frog, j’ai comparé les architectures des sites A et B pour m’assurer qu’elles correspondaient exactement.
Cette vérification a rapidement confirmé que les deux sites partageaient la même structure.
J’en ai profité pour exporter deux fichiers CSV contenant l’ensemble des URL des sites A et B.
Configurer des redirections 301 pour toutes les URL
Directement dans le fichier .htaccess, j’ai mis en place toutes les redirections 301 en m’appuyant sur les fichiers CSV des URL des sites A et B.
J'ai immédiatement retiré la mention noindex du site B et l'accès par mot de passe.
pour que Google puisse crawler le nouveau site.
Notifier Google de la migration via la Search Console
Enfin, l’une des étapes les plus importantes a été de notifier Google de la migration via la Search Console.
C’est une tâche souvent négligée, mais elle est cruciale pour informer Google de la transition entre les deux sites.
Cela garantit que le moteur de recherche comprend parfaitement le changement et l’intègre correctement dans ses indexations.
Par sécurité Google garde le processus de migration pendant 120 jours.
Le suivi de la migration
Une fois la migration terminée, il était temps de suivre son bon déroulement pour m’assurer que tout se passait comme prévu et éviter les mauvaises surprises.
Pour cela, Google Search Console a été un outil clé.
Elle m’a permis de :
👉 Vérifier l’état d’indexation du nouveau site B,
👉 Suivre la désindexation progressive de l’ancien site A.
Jour après jour, j’ai constaté une transition naturelle :
👉 Le site B accueillait de plus en plus de pages dans l’index de Google,
👉 Tandis que le nombre de pages indexées du site A diminuait progressivement,
Signe d’une migration bien gérée.
Les résultats de la migration
Que peut-on constater ?
Tout d’abord, que la migration s’est parfaitement déroulée :
👉 Le site B n’a enregistré aucune perte SEO.
👉 Le site B génère désormais plus de trafic que le site A.
👉 Le site B affiche davantage de positions dans les résultats de recherche que le site A.
👉 Le site B possède un nombre de pages indexées bien supérieur à celui du site A.
Pourquoi cette hausse ?
La migration du site de Matthieu a permis de corriger plusieurs problèmes présents sur le site A.
Une opportunité idéale pour optimiser la structure, le contenu et la stratégie SEO dès le départ.
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